Par Jean-Claude HATTERER
Vendredi 22 novembre 2024 – 20 heure 30 – Salle prévôtale
Entrée libre – Plateau
Charles Marville, de son vrai nom Charles-François Bossu, est un photographe français du XIXe siècle, renommé pour ses clichés documentant le Paris de l’époque haussmannienne. Né en 1813, il commence sa carrière comme illustrateur avant de se tourner vers la photographie dans les années 1850. Marville est mandaté par la ville de Paris pour capturer les paysages urbains avant et pendant les vastes transformations orchestrées par le baron Haussmann sous Napoléon III. Ses images, d’une précision remarquable, témoignent des ruelles étroites, des maisons anciennes et des quartiers bientôt détruits au profit des nouveaux boulevards et espaces verts. Marville ne se limite pas à une simple documentation architecturale. Ses œuvres, aux contrastes subtils et à la composition soignée, traduisent un véritable regard d’artiste sur la ville en mutation. Grâce à son travail, le Paris disparu de l’époque pré haussmannienne demeure vivant et accessible, offrant un témoignage précieux de l’évolution urbaine et sociale de la capitale. Il a aussi produit plus de 400 photographies du nouveau Paris haussmannien.
Le conférencier présentera le contexte historique et social des grandes transformations de notre capitale s’appuyant sur une riche sélection de clichés.
Jean-Claude Hatterer a orienté sa carrière professionnelle vers la communication et particulièrement la photographie. Photographe pour le compte de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie Alsace-Moselle, il a constitué une diathèque relative à la sécurité au travail. Ses talents de photographe l’ont mené au métier de journaliste d’entreprise réalisant pas moins de 25 courts-métrages vidéo. A l’âge de 32 ans, il obtient un baccalauréat littéraire qui le conduira vers l’université de Strasbourg pour préparer un Diplôme universitaire de Cinéma et audio-visuel, le DUCAV. Par la suite, il deviendra photographe de presse au Conseil de l’Europe, réalisant des reportages en Europe, ce qui l’amènera à rédiger des articles sur la pollution par l’utilisation du charbon brun en Tchécoslovaquie et en Pologne. Le domaine humanitaire ne lui échappe pas puisqu’il rédige pour le Conseil de l’Europe une analyse sur la situation des réfugiés en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Ce travail se complète par une participation à deux convois humanitaires à destination de Sarajevo et la relation presse pour deux associations humanitaires : Alsace-Sarajevo et Présence. De 1995 jusqu’à sa retraite, il gère l’agence BLEU COMM proposant du conseil en communication, la gestion de campagnes publicitaires, la réalisation de journaux d’entreprise, de documents et de sites Internet.
